•  du côté de chez Evans

       Je m’aperçois que, passionné par les oeuvres de Walker Evans à l'exposition du Centre Pompidou, j'ai fait très peu de photos !

       Si vous n'êtes pas venu cet été à Beaubourg profiter du charme de la capitale et visiter la grande expo Walker Evans, dommage, c'est fini depuis le 14 aout, il vous reste celle de David Hockney  jusqu'au 23 octobre.

       Je vous laisse donc avec quelques "portraits" pris lors de cette très belle expo de l’un des photographes américains les plus importants du 20e siècle.

     

     

    du côté de chez Evans

    Vous ne voulez pas que votre œuvre vienne de l’art ; vous voulez qu’elle prenne origine dans
    la vie ?  C’est dans la rue qu’elle se trouve. Je ne me sens plus à l’aise dans les musées. Je n’ai pas
    envie de les visiter. Je ne veux pas qu’on m’apprenne quoi que ce soit. Je ne veux pas voir de l’art
    "accompli ".  Je m’intéresse à ce que l’on appelle le vernaculaire.
    ( Walker Evans, entretien avec Leslie Katz (1971).)

     

    du côté de chez Evans

    Une observation attentive de ses images – des toutes premières réalisées dans les années 1920
    jusqu’à ses derniers Polaroids – révèle une fascination pour les objets utilitaires, domestiques et
    locaux. Cet attrait pour les formes et les pratiques populaires naît très tôt chez l’artiste, qui
    commence, dès son adolescence, à collectionner les cartes postales. Plus de dix mille pièces,
    rassemblées jusqu’à son décès, sont aujourd’hui conservées au Metropolitan Museum, à New York.
    D’autres objets du quotidien, produits en masse, issus de sa collection personnelle – plaques
    émaillées, affichettes, publicités… – sont dévoilés dans l’exposition.

    (Extrait du dossier de presse)

     

     It's the way to educate your eyes. Stare. Pry, listen eavesdrop. Die knowing something.
    You are not here long.
    (Walker Evans)

     

    du côté de chez Evans

     Je ne cherchais rien, les choses me cherchaient, je le sentais ainsi, elles m'appelaient vraiment.
    (Walker Evans)

     

     du côté de chez Evans

    Whether he is an artist or not, the photographer is a joyous sensualist, for the simple reason
    that the eye traffics in feelings, not in thoughts.
    (Walker Evans)

     

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