• Chez Irving ! (la suite)

    Après ce petit détour par ma publicité pour ma petite photo dans une petite expo, retournons
    au Grand Palais pour continuer notre promenade avec le grand Irving Penn.

     

    Chez Irving ! (la suite)

    Lors d'un voyage à Paris, Irving Penn photographie les "petits métiers"

    Chez Irving ! (la suite)

    Le contexte des "petits métiers" est savoureux. Irving Penn entreprend cette série en hommage
    à Eugène Atget
    (je vous recommande le gros mais pas cher du tout bouquin de chez Taschen sur Eugène Atget)

    Cette photo d'un vitrier m'a fait penser à une photo de Brassaï, vue à l'exposition "Voici Paris"
    en 2012. (allez dites le que vous êtes étonnés par ma mémoire ! :-)))
    A l'époque cette photo de Brassaï m'avait fait penser à une œuvre de Gerhard Richter
    .......

    Working on photography is working on oneself
    (Irving Penn)

     

    Irving Penn déniche un vieux décor de théâtre : une peinture abstraite beige et terreuse.
    Devant un tel cadre sinistre, ses modèles jaillissent, quel que soit leur rang, placés sur un pied
    d'égalité, éclairés par une même lumière naturelle qui entre sur leur gauche.
    (extrait d'un article du Monde)

     Chez Irving ! (la suite)

     

    Chez Irving ! (la suite)

     

     

    Irving Penn a réalisé toute une série de nus féminins - série incomprise du public.

    Chez Irving ! (la suite)

    Sans le filtre de la mode ou de la bienséance, la série d’Irving Penn progresse dans un esprit
    d’expérimentation et de découverte sans limites. La série se déploie au ralenti devant l’objectif,
    pour aboutir à des formes plus stables et monumentales. Tout en savourant la sensualité et la
    générosité des chairs, Irving Penn cherche à tempérer l’ultraréalisme de la photographie au
    moment du tirage.

    (extrait du site de l'exposition)
     

     

    Irving Penn a également réalisé toute une série de photos sur les mégots de cigarettes.

    Comme les Nus, les Cigarettes d’Irving Penn se heurtent à l’incompréhension du public.
    Pourquoi créer des images d’une beauté inouïe mais montrant des choses indignes de notre
    attention ?
    (extrait du site de l'exposition)

    Chez Irving ! (la suite)

    Les mégots dans le caniveau ont une portée plus large. En les disposant pour la prise de vue,
    Irving Penn voit leur rapport étrange avec les individus et, plus globalement, avec une nation mise
    à mal par l’irresponsabilité des entreprises et des décideurs politiques. Sur les tirages au platine de
    grand format, les frêles résidus d’un plaisir passager renferment en eux les malheurs du temps et,
    dans un esprit assez zen, réconcilient le vil et le beau.

    (extrait du site de l'exposition)

     

     

    Terminons cette visite par une photo du plus grand "concurrent" d'Irving Penn, Richard Avedon,
    autre grand photographe de mode et profitez-en pour revisiter l'expo Avedon à la BNF ...

    Chez Irving ! (la suite)

     


    Photographier un gâteau peut être de l'art.
    (Irving Penn)

     

    _____________ Cliquez sur les images pour les voir en grand  ____________________

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 26 Janvier 2018 à 09:08

    Alors ça c'est du reportage, pour lequel on a envie de faire un long commentaire de texte : j'ai trop la flemme pour ça, mais je veux quand même souligner la qualité de l'introduction, souligner l'humour (sans dèc, la mémoire !!!) souligner (ouais je répète le même verbe à chaque fois, j'ai pas envie de chercher n synonymes), souligner le bon choix des citations, souligner les références en abyme sans qu'on s'y abîme, un pur bonheur ; le décalage, aussi, le mélange, des photos présentées sur A et ici. Un sacré boulot tout ça. Je connaissais les photos de mégots, mais les avais oubliées. Et s'il dit que "photographier un gâteau, ça peut être de l'art", je pense que photographier du laid pour en faire du beau -il le dit d'ailleurs aussi pour les mégots, tu le cites- est un des arts majeurs du photographe : je pense aux charognes de Lucien Clergue (parallèlement à celle de Baudelaire, d'ailleurs). Je pense aux diverses fonctions de la photographies, que ton billet de ce jour met en avant. Me revient aussi une scène de photographie de cactus par Binoche dans "L'insoutenable légèreté de l'être" sur cette question, éternelle et si différente pour chacun, de l'essence de la photographie. En tout cas, merci pour cette page qui (me) remue les yeux et les méninges !

      • Dimanche 28 Janvier 2018 à 19:36

        Quel long et beau commentaire. Je vois qu'il n'y a pas qu'à moi que ces photos ont fait de l'effet sur la mémoire !
        Et après ce genre d'expo, moi j'ai plutôt tendance à me mettre au tricot et à laisser tomber les appareils .... :-(

        Grand merci à toi NiKole.

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