• Les Promeneurs

    Le canal alors était parcouru par de lourdes péniches
    dont les ponts sentaient le goudron, le sel, le coke,le hareng et
    le café, la potasse et le vent. Il y avait chaque jour sur l'eau des
    morceaux d'Europe qui passaient ainsi, dans les remous et les tourbillons
    de l'hélice. Grand-Mère veillait sur tout cela. Elle en était heureuse.
    Les vrais royaumes tiennent souvent dans le creux d'une main.
    (Philippe Claudel - Au revoir Monsieur Friant)

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