Comme elle l’écrivait dans son commentaire sur mon article précédent,
"Passante" a elle aussi des photos de nénuphars...
Elle me les a envoyées et j'ai trouvé très intéressant son traitement des photos qu'elle a prises à Giverny.

Mes nénuphars viennent de Chine, les siens de "L'étang aux Nymphéas".
Deux lieux différents, deux vues différentes de la photo, je trouve ce jeu amusant et captivant.

En plus de ses photos, "Passante" m'a proposé un texte de sa main que je suis très honoré de vous recopier ici.

La jeune fille reposa le livre.
Dans les poumons de la Chloé de Vian poussait un nénuphar qui la faisait mourir.
Elle imagina, elle, cette fleur-là préparant sa corolle dans son ventre,
paramécie folle et vitreuse .. et de son liquide d'origine, éclosant violemment,
blanche -virginale- ou rose -chair flamboyante- élan arraché au néant,
même si ses racines, à jamais, s'en nourrissent.
Elle avait lu dans un autre livre,
que le souvenir était un nénuphar qui montrait sur les eaux son visage de noyé.
Elle pensa que le nénuphar était le souvenir d'une vie aqueuse souterraine
faisant gicler la vie à la surface du monde et attendant la mort dans un calme infini.
(Passante)

Merci "Passante"  pour ce cadeau en partage et pour la confiance que vous m'accordez.