Exposition (V) Bis J1
Passante nous propose cette semaine sa vision de l'expo Doisneau, Paris les Halles.
Je lui laisse donc les clés du blog pour quelques jours...
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Doisneau et les Halles
Première partie : Au cœur des mots
On va déballer la fraîcheur du monde,
Les fruits, les primeurs, les cageots de fleurs.
Matin maraîcher, bombe et te débonde,
Halles et marchés, hissez vos couleurs !
(Lucienne Desnoues)
Chronologie succincte de l'histoire des Halles de Paris
Les Halles, faites et défaites et transformées au cours du temps ... Patrimoine
du ventre, et du cœur. L'expo de Doisneau remue les souvenirs, et remue
mes tripes aussi. Mélancolie, nostalgie, valse mélancolique et langoureux vertige
du temps ?
Amoureuse des mots, de l'écrit, des mains à plume, je suis toujours émue, dans
les expos, quand il nous est donné d'avoir sous les yeux -ça m'avait fait ça déjà
avec Diane Arbus- les carnets, les notes griffonnées.
Notes prises par Doisneau.
Sur la feuille de droite, titrée Les Halles, on peut lire :
Les Halles un port de pêche. Rungis un port minéralier.
Que regardent-ils ?
Ils lisent le "dico" des Halles
On y (re)découvre un vocabulaire parfois encore d'actualité, comme celui de
glaneurs, malheureusement à la mode à cause de la pauvreté grandissante, et
si bien célébré les années passées par deux films d'Agnès Varda ; on se rappelle
l'expression forts des Halles, comme on disait aussi costauds des Batignolles ;
on apprend l'étymologie, l'origine de diable et pataugas ...
La marchande aux pataugas Les burettes du diable
1967 1965
A SUIVRE: Après la liste des mots, l'émotion vivante des photos...
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