• l'Usine (en couleurs ou en noir et blanc ?)

    l'Usine (en couleurs ou en noir et blanc ?)

    Entre Belleville et Dieulouard, l'usine d'agglomération Saint-Gobain Pont-à-Mousson
    transformait le minerai de fer brut en minerai de fer aggloméré recevable pour les hauts
    fourneaux de l'industrie sidérurgique Lorraine proche (Pompey, Neuves-Maisons et
    Pont-à-mousson) - Souvenirs d'enfance et du ciel rougeoyant que provoquaient les
    coulées des hauts-fourneaux alors ...

    Le Long de la route entre la voie ferrée, à coté de la Moselle, j'ai photographié ce bâtiment
    qui servait de stockage et de lieu de chargement pour les trains.

    Je n'ai pas été capable de choisir entre la couleur et le noir et blanc, je vous propose donc
    mes deux versions, à vous de préférer ce que vous voulez.
    En plein hiver sous la pluie, un noir et blanc donnerait sûrement à ce morceau d'usine
    un aspect fantomatique effrayant, mais là il faisait grand soleil !

     

    l'Usine (en couleurs ou en noir et blanc ?)

     

    Les historiens du XXe siècle noteront sans doute plus tard que c'est à l'époque où la sidérurgie
    connut ses difficultés majeures que les industries ont opéré le plus de fusions.

    (Philippe Bouvard)

     

     

    l'Usine (en couleurs ou en noir et blanc ?)

     

     l'Usine (en couleurs ou en noir et blanc ?)

     

     
    On ne quitte pas un sanctuaire indemne
    On ne quitte jamais vraiment la taule
    On ne quitte pas une île sans un soupir
    On ne quitte pas l'usine sans regarder le ciel.
    (Joseph Ponthus)

     

     

    l'Usine (en couleurs ou en noir et blanc ?)

     

     l'Usine (en couleurs ou en noir et blanc ?)

     

    Les primevères et les paysages, fit-il observer, ont un défaut grave: ils sont gratuits.
    L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine.

    (Aldous Huxley)

     

     

    l'Usine (en couleurs ou en noir et blanc ?)

     

    l'Usine (en couleurs ou en noir et blanc ?)

     

    Mon enfance captive a vécu dans des pierres,
    Dans la ville où sans fin, vomissant le charbon,
    L'usine en feu dévore un peuple moribond.
    Et pour voir des jardins je fermais les paupières...
    (Albert Samain)

     

    l'Usine (en couleurs ou en noir et blanc ?)

     

    l'Usine (en couleurs ou en noir et blanc ?)

     

    Nombreux sont les patrons qui ne pleurent jamais sur l'usine qu'ils ferment
    (Richard Lewy)

     

    J'avais déjà capturé une image du lieu en 2012 ICI

     

     

    Bonus: Une vidéo de l'ensemble

     

    Merci de votre visite de l'usine, n'oubliez pas de pointer en sortant ! :-)

     

    _____________ Cliquez sur les images pour les voir en grand ____________________

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  • Commentaires

    1
    Mardi 20 Août à 14:39

    Heureuses les Années où ces sites tournaient à plein régime ...Où le Fer le disputait au Feu...Où les Hommes étaient fiers de leurs mains et de leurs bras .....Un Beau reportage et de Belles Images,JL .

      • Mardi 20 Août à 15:29

        Je n'ai pas travaillé directement dans la sidérurgie (qui était déjà en train de fermer), mais j'ai bossé dans la rénovation d'usine en Lorraine et dans le sud à l'époque où ils pensaient encore relancer la machine, je garde de cette enfance et jeunesse des tas de souvenirs enfouis ! :-)
        Grand merci mister Steed d'être passé ici et de ton commentaire.
        Bonne journée.

    2
    Mardi 20 Août à 19:04
    Roger DEKERT

    Pour le coup, comme j'aime bien les couleurs que prennent les matériaux qui vieillissent, je préfère la série en couleur.
    Cet endroit devait être l'antichambre de l'enfer pour celles et ceux qui y travaillaient.
    La sidérurgie n'est pas le métier le plus reposant au monde.
    Une belle série sur un lieu qui je suppose ne sera jamais démantelé et restera une friche industrielle, témoin du glorieux passé de cette région.
    yes

      • Jeudi 22 Août à 18:49

        La sidérurgie n'était pas un métier de tout repos, mais d'hommes fiers ; depuis c'est fermé !
        Une petite chanson de Lavilliers Fensch Vallée en hommage !

        Merci Roger d'être venu jusqu'ici dans mon Grand-Est.
        Bonne soirée.

    3
    Vendredi 23 Août à 10:38

    Un autre temps, un autre monde, difficile, dur, mais objet de fierté et de travail.
    Tu connais mon amour (photographique) des usines : s'y ajoute sans aucun doute le ressenti de sueur, d'effort (le leur) et de reconnaissance humaine (la nôtre) qui habitent ces endroits-là.
    Mais ne nous demande pas de choisir entre le noir et blanc et la couleur, c'est impossible car les eux versions sont de beautés et d'atmosphères différentes : excellente idée d'ailleurs  que de nous avoir proposé les deux, ainsi que la vidéo).
    Un grand merci pour ce reportage et ces images-là !

      • Vendredi 23 Août à 12:52

        Cette usine gardant de belles traces de peinture au milieu des traces de vieillissement et de rouille, je n'ai pas pu choisir moi non plus !

        Merci de ton passage.
        Bonne journée.
        Baisers.

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